Le Temple de la Litterature
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Fanfictions, Fictions Perso, Bibliothèque de tout genre & Discussions variées.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Erne
Jeune Ecrivain
Erne


Féminin
Posts : 850
Age : 36
Style littéraire : fantastique, SF
Inscris le : : 03/03/2009

Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Empty
MessageSujet: Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)   Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Icon_minitimeDim 10 Oct - 17:26

Voilà ma participation pour ce défi. Smile

Il n'y a pas de troisième chance


Décrivant des cercles autour de ma tête depuis plusieurs heures. Les vautours n'attendaient qu'une seule chose. Ma peau était brulée. Ma volonté décimée. Je ne pouvais pas m'arrêter, j'en étais conscient. Mais mon corps avait déjà consommé ses dernières ressources il y a longtemps. Je me suis écroulé sur le sol. Mon cœur a commencé à ralentir doucement l'allure. Il arriva ce que je pouvais le plus redouter. À ce moment, je suis mort.

A l'instant précis de mon dernier souffle, je m'étais alors réveillée dans un cri de douleur.

Encore. Comme toutes les nuits. Même avec les plus puissants somnifères, même avec les meilleurs médecins. Aucun changement. Nuit après nuit, je mourrais. Encore et encore. Depuis toujours. Mes cris de douleur retentissaient avec la même intensité à chaque rêve. J'extériorisais ma terreur par le biais de mes cordes vocales.

Je ne connaitrais jamais ce que le mot repos signifie. L'enfer commençait lorsque le soleil se couchait. Les mêmes angoisses ressurgissaient. Fermer les yeux était devenu une véritable torture. Mon sommeil n'était qu'artificiel. Mais jamais assez profond pour fuir ma malédiction.

Le réveil affichait 4h. J'avais donc dormi 2h. Une boisson énergisante m'attendait dans le frigo. La première de la journée. Mais surement pas la dernière. Je n'avais jamais pu travailler à l'extérieur. Ni finir l'école d'ailleurs. J'avais appris chez moi, avec des livres et mon frère. Mais, maintenant il avait sa vie dans une ville à l'autre bout du monde. Je vivais seule dans un petit appartement miteux. Survivant en créant des sites web pour des particuliers ou des entreprises depuis chez moi. Je faisais mes courses sur internet. Je vivais en parfaite autarcie. Ma vie sociale se résumait à facebook, twitter et WOW.

Tous les jours, la même rengaine. Se lever, travailler, essayer d'oublier le monde par le biais de mon ordinateur, manger, et puis se coucher. Mes journées se composaient d'environ 40h, arrivé là, je commençais en général à être très fatiguée. Je n'étais plus assez productive pour travailler. Mes yeux essayaient de se fermer. Je finissais souvent par céder au sommeil pour quelques heures de cauchemar.

Les journées étaient incroyablement longues. Je levais parfois les yeux de mon ordinateur pour contempler le ciel par la fenêtre. Je souriais en m'imaginant que je n'étais pas moi, puis je retournais à mes activités. Mon appartement n'était pas bien grand. Un salon, une petite cuisine , une microscopique salle de bain et une petite chambre. Pas évident de s'évader dans de telles circonstances.
Lorsque j'étais encore une jeune adolescente, j'ai voulu mourir. Ne plus avoir à supporter tout ça. J'étais comme aujourd'hui, seule, la plupart du temps.

Et puis je me suis dit, attendons demain. Peut être que cette nuit, tout changera. Peut être qu'après cette nuit, je pourrais prétendre à une vie plus simple. Évidemment, je me suis réveillée comme tous les matins. Hurlant à la mort que tout s'arrête. J'ai pris conscience à ce moment là, que je devais vivre. Que je devais être différente de se que je voyais. Je ne voulais pas me laisser prendre à ce jeu stupide. J'allais mourir un jour. Oui, c'était un fait. Mais je ne me tuerais pas. Je ne ferais jamais rien qui mette ma vie en danger. Je survivrais pour vivre. Pour voir l'avenir. La mort me tentait tous les jours. Je lui riais au nez pour chaque minute qu'elle n'aurait pas de moi. Jusqu'à aujourd'hui, mon auto persuasion avait plutôt bien fonctionné. Chaque plan à ses failles. Le mien en avait de grosses et de nombreuses.

C'était sur ces pensées que mes yeux finir par une fois de plus se clore.

De l'eau coulaient de mes yeux. Une mèche de cheveux s'était collée le long de ma joue. D'un geste las et tout en m'essuyant le visage, je la ramenais derrière mon oreille. J'allais le faire. J'avais peur. Comme jamais auparavant. Ca ne m'arrêterait pas. La falaise était haute. Éloignée de toutes habitations. L'air frais de ce mois d'octobre faisait fuir les larmes de mes joues. J'étais plus ancrée que jamais dans la réalité. Ca n'avait plus d'importance. Je regardais le cutter que je tenais dans ma main droite. J'observais sa lame fine sortir de son étui protecteur. Mon bras, déjà couvert de cicatrices boursoufflées, allait subir la dernière. Une fois encore, je regardais ce bout de métal tranchant danser sur ma peau. Sans mal au début, glissant comme sur de l'eau. La tension s'apaisa doucement, les larmes se tarirent, et la peur s'amenuisa. Ma respiration redevint fluide. Mon esprit en profitant pour s'éloigner un peu plus de moi. Mon bras coincé entre mes jambes. Tendant la peau autant que possible. J'approchais le cutter, lentement. Une sorte de rituel païen des temps anciens. Sauf qu'il n'y aurait pas de runes ou de symboles magiques gravés dans ma chair. Mais bien la fin. Je pressais la lame sur mon bras et d'un geste vif, je tranchais toute la longueur de mon avant bras. Je ressentis une vive douleur, qui déforma mon visage en une grimace le temps d'un instant. Le sang coulait à flot. Les deux berges de la plaie étaient parfaitement nettes. Je n'allais pas attendre de me vider de mon sang. Attirée par le vide à mes pieds, je me laissais tranquillement happer par celui ci. Nul peur, nul regret ne vint entacher ce moment.

Pas de larme ce matin. Mais les draps étaient trempés de sueur. J'aimais encore moins que le reste les suicides. Surtout lorsqu'ils concernaient de jeunes femmes qui auraient pu être moi. À peine le temps de m'extraire de mon lit, que la sonnette résonnait dans mon petit appartement. Je n'attendais personne. Les livraisons se faisaient une fois par mois. J'étais persuadée que ce n'était pas pour aujourd'hui. Le facteur peut être. Bien que vivant recluse, la solitude me pesait, et je m'accordais certains écarts. J'allais donc ouvrir la porte. Un jeune homme d'à peu près mon âge, en costume, me regardait sans rien dire.
Je pris donc l'initiative de lui lancer un :

_Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ?

Il avait vraiment une tête passe partout. Du genre qu'on oublie sitôt qu'on détourne le regard. Il ne bronchait pas. Mais me tendit une enveloppe. Je la regardais perplexe, puis décidant que la situation serait insolite quoi que je puisse ajouter, je pris la lettre et y jeta un coup d'œil. L'homme en profita pour me tourner le dos et partir. Fronçant un sourcil d'étonnement, je lâchais un « au revoir » surpris. Sans rien dire, le mystérieux inconnu disparu. Après avoir pris soin de fermer ma porte. Je reportais mon attention sur l'enveloppe. Pas d'adresse, pas de timbre, juste mon prénom. Nona. Écrit à l'encre, sans fioriture, ni fantaisie.
J'étais incroyablement excité par la situation. Même s'il ne s'agissait que de témoin de Jéhovah ou d'une autre secte stupide venu faire leurs propagandes, ca sortait de l'ordinaire. Et franchement, en restant continuellement enfermée chez soi, il est assez peu probable qu'il se passe quelque chose de vraiment inhabituel ou étrange. Du coup, je profitais allégrement de se moment intrigant pour me sortir tout le reste de la tête. M'asseyant confortablement devant mon bureau je tournais la lettre dans tous les sens. C'était une enveloppe parfaitement banale, fermée d'un manière tout à fait conventionnelle. Le ciseau qui passait par là, fut rapidement transformé en coupe papier. Je m'appliquais à ouvrir l'enveloppe avec précaution. Et puis finalement la tension fut trop importante et j'arrachais le contenu de façon peut être un peu brutale. L'enveloppe abandonnait sur un coin de bureau, je m'intéressais de plus près à ce qu'elle contenait. Une feuille de papier blanc pliée en deux. Inscrit sur cette feuille :

Demain à 15h15, chez vous. Vous comprendrais peut-être. Enfin.

Écrit à la main, à l'encre bleue, d'une écriture fine et précise. Pas de signature, ni d'indication sur l'expéditeur. Décidément, cette journée s'annonçait plus palpitante que d'accoutumé. Je regardais le réveil qui affichait 15h20, un peu moins de 24h, parfait.

J'avoue volontiers que mon esprit vagabondait plus que je ne travaillais. Je repensais à ce qui m'avait définitivement fait renoncer à sortir de chez moi. Je me souvenais ce jour, ou faisant du shopping avec une amie, j'avais vu cet homme. J'avais rêvé de lui, ou plutôt j'avais été lui durant une nuit. À ce moment, j'avais cru que ma vie s'échappait encore une fois de moi. Je ne m'étais jamais posé la question de savoir si les gens que je voyais mourir en rêve étaient réel. Je n'avais pas non plus envisagé que s'il l'était, je puisse voir leur futur mort. Pire encore que la nuit, j'avais revécu la mort de cet homme. J'étais terrorisée à l'idée de ne pas m'en sortir. J'étais réveillé. L'expérience était encore plus palpable, plus réaliste que lors de mes rêves. Je voyais l'image de cet homme debout et bien vivant devant moi. Superposé à la scène de sa mort. Une main qui sortait de nul part et qui le poignarda dans le dos. Je sentis une douleur atroce. Qui me coupa le souffle. Je ressentis plus qu'en rêve sa détresse, ma détresse, qui surplomba rapidement la surprise. Il s'effondra, et je le suivis dans sa chute. Je sentis qu'il perdit connaissance, mais moi, je n'eus pas ce privilège. J'assistais, visiteur impuissant dans son corps, à son dernier souffle. J'avais alors sentit l'air remplir de nouveau mes poumons. Et enfin, les ténèbres consentir à m'accueillir un court instant.

Les temps qui suivirent, je guettais les informations avec assiduité. Celle que je redoutais arriva trois jours plus tard. Une femme avait poignardé son mari pour une histoire d'adultère. J'avais reconnu la photo de l'homme immédiatement. Je décidais de ne plus sortir de chez moi. Jamais je ne voulais revivre ce moment.
Et puis le temps a passé, ce genre d'événement ne s'est jamais reproduit. J'ai assoupli mes convictions, atténué mes craintes. J'ouvrais au facteur, au livreur, à quiconque sonnait à ma porte et à quelques rare personnes régulières. Je m'étais enfermée si longtemps du monde extérieur, qu'à présent la moindre visite m'excitait. Pour palier à l'ennui, j'ai oublié mes règles de bases.

J'avais passé la journée complétement survoltée. Ne tenant pas en place. Appréhendant un peu, en me posant beaucoup de questions sur cet invité mystère. Les minutes s'égrainaient avec une incroyable lenteur. Cette attente fit remonter de vieux démons. D'avoir pensée à cet homme plus tôt dans la journée ne me réussissait pas. Les vieilles terreurs comme celles ci sont tenaces. Difficile à maintenir enfermées. C'était comme une sorte de pressentiment, comme si quelque chose ne collait pas, ou bien avais-je oublié un élément important? Et sans m'en rendre compte, ma respiration devenait difficile, mon cœur s'accélérait, mon visage pris une teinte d'un blanc inquiétant. Une douche froide m'aida en partie à retrouver mes esprits. Je m'étais ensuite remise au travail sans regarder l'heure, histoire de ne pas amorcer de nouvelle crise de panique.

La sonnette se fit entendre. Un rapide coup d'œil à la pendule m'informa qu'il était précisément 15h15. Ponctuel. Je me forçais à respirer calmement, sans vraiment parvenir à contenir mon angoisse. Les mains moitent et la démarche hésitante, j'avançais doucement vers la porte. Je préférais ne pas regarder par le judas. J'actionnais la clé dans la serrure, appuyait sur la poignée. Mon cœur s'arrêta.
J'ouvris la porte.
Et il ne repartit jamais.
Mes dernières secondes de vie. Je me vis, comme dans un miroir. De l'autre côté de la porte, il y avait moi. Je m'entendis me susurrer, « Ce n'est pas ce que je t'avais demandé ». Avant de m'abandonner aux ténèbres.

Un vieil homme si vieux qu'il paraissait se décomposer sous mes yeux. Il portait une casquette à carreaux, et se tenait droit à l'aide d'une canne. Son pommeau était un crane de cristal, qui me paraissait étrangement familier.

Je me souvenais.

En m'enfermant, j'avais abandonné une partie de moi même. Cette partie savait des choses que sans elle, j'ignorais. En la reniant, je me suis tuée à petit feu. Le vieil homme. Je l'avais oublié. Il m'avait conseillé de me retrouver, d'arrêter de vouloir vivre seulement pour moi. Au risque de me détruire. Je ne l'ai pas écouté. Je l'ai regardé partir, et j'ai préféré l'oublier. J'avais vendu mon inconscient à la mort elle même, à la condition qu'il m'ôte de mon don gênant. A la place, je me retrouvais affublée d'une malédiction encore pire. Avant les esprits des morts communiquaient avec moi. Ils me demandaient sans cesse de faire des choses pour eux. Ils me harcelaient jusqu'à ce qu'ils aient gain de cause. Je détestais ça. Vivre pour les autres m'insupportait. Il n'y avait que moi qui comptait, et c'est toujours le cas. Et puis, ai venu un jour où un vieil homme m'a proposé un marché. J'ai accepté. Je me suis vendue. Lorsque j'ai vu le prix à payer, j'ai préféré oublier. Vivre comme si ma vie d'avant n'avait jamais existé. La remplaçant par une autre, égoïste. Vivre seule. C'est ce que j'avais toujours voulu au fond. Oublier. Oublier aussi que tout à une fin. Et que le maitre du jeu, ce n'était pas moi. J'ai joué. J'ai perdu. Et je n'ai toujours rien compris. Rien appris.

La punition risque d'être plus douloureuse que la leçon. J'ai bien peur de ne plus avoir le choix. Je suis morte. Je n'ai plus de cartes à jouer. Ou à oublier. Mon inconscient n'est plus la seule chose dont je sois dépossédée. À présent, j'appartiens dans tout ce que je suis à la mort. Je ne peux plus me défiler. Je sens déjà le vieil homme décati venir réclamer son dû. La peur ? Je ne l'ai jamais autant ressentit que maintenant. Maintenant que je ne peux plus m'y soustraire.


Hippolyte et la racine de millepertuis
Revenir en haut Aller en bas
verobess
Ecrivain à succès
verobess


Féminin
Posts : 1080
Age : 48
Localisation : Marseille
Style littéraire : tous
Inscris le : : 18/03/2009

Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Empty
MessageSujet: Re: Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)   Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Icon_minitimeLun 11 Oct - 21:02

très original Erne Very Happy

dérangeant, complexe, très noir. bravo

( un petit arrière gout de sixième sens, non ?)
Revenir en haut Aller en bas
Ame
Modérateur
Ame


Féminin
Posts : 2274
Age : 36
Style littéraire : selon envie
Inscris le : : 13/12/2009

Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Empty
MessageSujet: Re: Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)   Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Icon_minitimeVen 15 Oct - 15:29

C'est un bon texte Erne.
L'évolution, le rythme, les pointes de pression, l'ombre de la mort, la noirceur latente, la chute : tout est bien rendu ! J'ai adoré !

Citation :
C'est ce que j'avais toujours voulu au fond. Oublier. Oublier aussi que tout à une fin. Et que le maitre du jeu, ce n'était pas moi. J'ai joué. J'ai perdu. Et je n'ai toujours rien compris. Rien appris.

Excellent !
Revenir en haut Aller en bas
http://amesnotebook.canalblog.com/
Admin
Ecrivain à succès
avatar


Féminin
Posts : 5860
Inscris le : : 25/02/2009

Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Empty
MessageSujet: Re: Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)   Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Icon_minitimeSam 16 Oct - 1:31

Je viens de lire ta participation au défi-concours.
Tu n'auras mon commentaire qu'apres le verdict final Wink


Revenir en haut Aller en bas
Admin
Ecrivain à succès
avatar


Féminin
Posts : 5860
Inscris le : : 25/02/2009

Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Empty
MessageSujet: Re: Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)   Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Icon_minitimeDim 17 Oct - 21:09

Ahhh tres sympa comme texte. Complexe et tres "dark". J'ai grave accroché lol.
(Bon voila c'etait pour l'entrée en matiere lol)

Non plus serieusement, j'ai beaucoup aimé la façon dont tout se déroule. C'est d'une complexité déroutante et en même tout tout s'imbrique bien.
Ta plume est agreable et en même temps on ne peut s'empecher de se sentir mal à l'aise... Etonnant ! J'ai beaucoup apprecié !Smile

Revenir en haut Aller en bas
Ame
Modérateur
Ame


Féminin
Posts : 2274
Age : 36
Style littéraire : selon envie
Inscris le : : 13/12/2009

Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Empty
MessageSujet: Re: Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)   Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Icon_minitimeLun 18 Oct - 19:49

félicitations Erne !!!
Ton texte le mérite ! Wink
Revenir en haut Aller en bas
http://amesnotebook.canalblog.com/
Contenu sponsorisé





Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Empty
MessageSujet: Re: Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)   Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Erne - Il n'y a pas de troisième chance - (La peur)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» LL10 de Erne
» Véro - Anti matière (la peur)
» Cassandre (la peur)
» Que de blabla pour dire que tu es fou [Erne]
» Souvenirs embrouillés (La Peur) - Kora

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Temple de la Litterature :: La Sphère des apprentis écrivains :: Défis Ecriture :: Défis n°2 [terminé]-
Sauter vers: