Résumé: Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord.
Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, il prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage.
La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et frustre.
Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses sœurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée.
EDIT:Mon avis: Je viens à l'instant de finir le livre, vous aurez donc mes impressions "à chaud"!
J'ai trouvé cette oeuvre très troublante de part les émotions extrêmes qu'elle propose. L'amour et la haine sont souvent présents dans les livres mais dans ce livre-ci leur évocation est différente. Toutes les émotions y sont exacerbées par la passion que les personnages mettent dans leurs émotions, qu'elles soient "bonnes" ou "mauvaises".
J'avoue avoir du mal à décrire l'effet que cette oeuvre a produit sur moi mais elle ne m'a pas laissée indemne, c'est certain.
Je peux dire une chose, c'est que jusque là, jamais une autre oeuvre ne m'avait fait verser une larme en réclammation à de la pitié pour un personnage (ou alors était-ce par simple écoeurement?). Le personnage de Heathcliff m'a laissé sans voix, il ne m'a inspiré que mépris, aversion et indignation. Il est si complexe que c'en est déroutant. Je me refuse à le comprendre de peur de le prendre presque en pitié. Néanmoins, il y a quelque chose dans ce personnage de remarquable bien que je ne me déçoive moi-même de le reconnaitre, j'aimerais le haïr et je ne sais pas si j'y arrive ou non (oui je sais je suis confuse, vous comprendrez en le lisant).
Quant aux rares déclarations d'amour (source de toutes les autres émotions de l'oeuvre) sont tellement puissantes et bien écrites que bien que courtes, elles m'ont arraché quelques larmes (je ne suis pourtant pas super émotive).
J'ai la mauvaise habitude de me plaindre des oeuvres avec une visison en "noir et blanc", mais les nuances de "gris" que j'affectionne d'habitude m'ont parfois étonné (-ou dérangé!).
Je suis encore toute bouleversée de ma lecture. J'ai vraiment été impressionné par cette oeuvre que j'imaginais vraiment très différente de ce qu'elle est réellement.
J'espère sincérement que Emily Brontë n'a pas vécu le cynisme qu'elle déverse dans son oeuvre. Je comprends maintenant l'objet des interrogations qui plannent sur cette oeuvre particulière, étonnante et éprouvante. Ca pourrait presque guérir de l'envie d'aimer.