Yun-Yun Apprentis
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| Sujet: La Guerre des mages, tome 1 - Mercedes Lackey et Larry Dixon Mer 21 Avr - 22:52 | |
| La Guerre des mages, tome 1Le Griffon Noir
Mercedes Lackey et Larry Dixon Résumé : Un camp militaire, proche des lignes ennemies, aux premiers jours d'une guerre qui s'annonce épique... Magiciens, Empathes et Guérisseurs sont tous réunis sous les ordres d'Urtho, le Mage du Silence. Tous combattent désespérément pour protéger le pays de Tantara de Ma'ar, un sorcier maléfique. Le plus admirable d'entre eux est sans conteste Skandranon, un magnifique guerrier ailé. Tous voient en lui l'espoir incarné. Car il est le Griffon Noir. Cette histoire se déroule mille cinq cents ans avant les aventures contées par Mercedes Lackey dans sa série Les Hérauts de Valdemar, en des temps où la magie était d'une puissance inégalée, en des temps où les griffons régnaient en maîtres. Avis : Une fois encore, je vous avouerai que j'ai été déçue. J'ai essayé de ne pas laisser les a priori prendre le dessus. Mais même sans ça, je n'ai pas fini l'ouvrage avec un meilleur avis sur la série Valdemar. Les héros auraient pu être bien, mais on a toujours les mêmes schéma. Le type beau et super bien moralement, Ambredragon, tout comme le griffon, Skandranon, vaillant combattant et super célèbre dans l'armée. Tout n'est que prétexte à montrer la grandeur d'âme des héros. En fait de guerre, on passe la moitié du temps à suivre la psychologie à deux sous d'Ambredragon et ses massages, en plus de son autre job : jouer les entremetteurs pour griffons. On a plus l'impression de lire des potins de cours d'école dans un centre de beauté au milieu d'un camp militaire. Aucun reflet de la guerre, ça papote, ça boit du thé, et bien sûr, on ne souffre pas du rationnement. On a juste un peu de sang de temps en temps, histoire de rappeler que la guerre et les morts, c'est tristes, mais sans plus. Les personnages n'ont aucune profondeurs, surtout les méchants : ou ils le sont à l'insu de leur plein gré, ou ce sont de vrais méchants du début à la fin, et on sait qu'il y a de la traîtrise dans l'air. A aucun moment on ne tremble vraiment parce que les personnages sont en danger, et les situations de crise sont résolues un peu trop facilement. Une histoire de reproduction des griffons, empêchée par Urtho (leur créateur), qui en garde la formule. Sans vraiment de raison, tient ! voilà que Skandrannon décide de la voler, et le motif du silence d'Urtho m'a un peu choquée, surtout que c'est présenté comme une "bonne" raison. La fin est légèrement moins cul-cul, on a un peu plus d'action, même si les héros n'en sont guère plus en danger. C'est un peu triste, on a quelques paroles un peu grandiloquentes. Même si c'est un chouïa moins niaisou que La Proie de la Magie, ça reste dans la même veine : convenu, prévisible, pas vraiment folichon... | |
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