Tome 1 : Tueuse de vampires
Résumé :
L’année dernière, Jane a frôlé la mort en anéantissant une famille de vampires sanguinaires qui semaient la terreur parmi la population. Après des mois de convalescence, la voilà de retour, prête à se battre à nouveau. Sauf que cette fois, elle a été engagée par ceux qu’elle a l’habitude de tuer : des vampires.
Jane Yellowrock est la dernière de son espèce : une porteuse de peau de descendance cherokee capable de prendre l’apparence de n’importe quel animal et qui traque les morts-vivants pour gagner sa vie. Elle est recrutée par Katherine Fonteneau, l’une des vampires les plus âgées de toute la Nouvelle-Orléans, mère maquerelle du Katie’s Ladies, pour chasser un vampire paria qui s’attaque à ses semblables.
Entre la maison close, pleine de véritables belles de nuit, et un motard Cajun sexy qui arbore une panthère tatouée sur l’épaule et qui réveille son désir, Jane doit rester concentrée pour remplir sa mission… ou la prochaine peau qu’elle devra sauver pourrait bien être la sienne.
Mon avis :
Je suis dans une période légendes amérindiennes et tout et tout (pocahontas Power !), ce qui m'a donné envie de lire ce livre vu que l'héroine principale est amérindienne, et une porteuse de peau (Skinwalker, hein, rien à voir avec Skywalker) et en plus c'est de la bit-lit, donc un ensemble à priori intéressant.
J'ai bien aimé.
L'héroine a un caractère bien trempé, elle joue des poings, elle ruse mais elle a aussi ses faiblesses et des blessures encore ouvertes.
C'est une héroïne typique dans la lignée des Anita Blake et autres Danny Valentine, les nanas coriaces.
L'intrigue est sympa, bien menée. Faith Hunter est aussi connue pour avoir écrit des séries policières et des thrillers, donc elle maitrise plutôt bien cet aspect, distillant petites infos, découvertes tout en revisitant la mythologie vampirique. L'ensemble se tient.
En fait, le point sur lequel j'ai le plus tiqué, et qui perturbe un peu l'ensemble, qui déploie son mystère et qui du coup donne encore plus d'intérêt au récit, c'est la présence de la Bête. Car en plus d'être une porteuse de peu, Jane partage son corps avec la Bête, une entité dont elle ignore l'origine et qui s'est appropriée son corps quand elle était gamine. La nuit, c'est la Bête qui prend le pouvoir sur Jane. La narration s'en trouve bouleversée, la façon de penser et d'agir aussi. C'est bien mené, c'est une intrigue de fond qui va se poursuivre dans les prochains tomes, mais qui me met sur les réserves. En fait, j'ai trouvé que la présence de la Bête ne collait pas à l'univers Nouvelle-Orléans (mais je chipote, on verra bien avec la suite ).
Un premier tome où l'on trouve rapidement ses marques au final, on suit Jane avec un intérêt certain, les pages se tournent pratiquement toutes seules. Je le conseillerai aux amateurs de Bit-lit avec des héroines qui fracassent tout.
Il y a actuellement trois tomes, parus au Editions Eclipse. (Bon alors par contre, comme on ne sait pas s'ils ont fermé ou non, les stocks s'épuisent rapidement )
Plaisir de lecture : 6,99/10
Mar 21 Fév - 16:19