Bonjour,
Je suis un grand lecteur de Richard Millet et je présente des livres et des critiques de livres sur le site
http://liredeslivres44.com/. Consultez le pour avoir de plus amples informations sur son oeuvre.
Naissance et formation
Ecrivain français né en 29 mars 1953 à Viam en Corrèze.
Originaire de Corrèze — il y retourne régulièrement —, Richard Millet passe une partie de son enfance au Liban (de six à quatorze ans). Il participe à la guerre du Liban en 1975-1976 en tant que volontaire auprès de la communauté chrétienne. Il enseigne les lettres pendant vingt ans avant d’y renoncer pour se consacrer entièrement à l’écriture.
Romancier et essayiste, il peint sa Corrèze natale dans de nombreux romans ou récits et s’attache, dans ses essais, à défendre une certaine idée de la littérature. Il est également éditeur chez Gallimard (il aurait joué un rôle décisif dans la publication du prix Goncourt 2006, Les Bienveillantes de Jonathan Litell.
Son oeuvre
Ses romans
Héritier de Jean Giono, il ancre ses romans dans sa région natale, la Corrèze où fourmillent les mêmes personnages que l’on retrouve aux détours de tous ses romans. L’hérédité, les coutumes, les traditions familiales structurent ses récits. Son style Proustien lui permet d’aborder des problèmes existentiels tels que la solitude masculine face au désir féminin dans Le Goût des femmes laides, et la solitude comme condition même de l’existence dans petit Eloge d’un solitaire la transformation des rapports sociaux avec l’arrivée d’immigrés dans certains territoires ruraux dans Dévorations. Mais il aborde également le rapport de l’Homme à la mort dans la commune de Siom où une jeune fille a été assassinée.
Ses essais
Richard Millet considère que la littérature est morte car l’Homme est assujettit aux médias qui l’enferment dans un état passif. Il est fasciné par une société où tout est spectacle et rien n’est réfléchi. Il évoque également la mort de l’enseignement depuis que l’Ecole est soumise selon au pédagogisme de 68 car elle permettait autrefois d’instruire alors qu’aujourd’hui tout est culturel et rien n’est culture avec l’éviction de la rigueur orthographique au sein des classes. Seule l’orthographe permet de véhiculer la culture française propre à l’assimilation.
Dans Harcèlement littéraire, il publie sous forme d’entretien sa critique de la littérature contemporaine, il dénonce également la chute de l’écrivain qui selon lui a chu tout comme la religion a chu au vingtième siècle dans Désenchantement de la littérature. Enfin dans Fatigue du sens, Richard Millet critique ouvertement un « monde post démocratique » où tout est tolérable car la globalisation et le primat du droit de l’hommisme a selon lui détruit les différences.