Poéme échos.

on écris sans contrainte autre que d'avoir lut le poème qui précède... s'appuyer dessus comme on le veut - ou peu.
Le poème peu être une prose poétique pour ceux que les vers effraies... aucune contrainte de plus !

J'offre un début à vous d'y répondre à votre sauce :



Le temps c'est estompé
à la pointe sud
il neigeait peu être
dans le brouillard je t'appelle
où est tu ?
je murmure
où est tu partie ?
où ? où ? où ?
un coucou répond
ailleurs.

Ailleurs.
A la pointe Nord je t'appelle.
Où ? Où es-tu ?
Je murmure. Je crie.
Avaugle au sein de ce brouillard.
J'ai peur.
Sans toi,
Sans personne.
Je frissonne.
Le temps semble s'éteindre.
Qu'y restera-t-il ?

Dans le vide il y a ton reflet
graver dans le miroir sans teins
graver dans le creux de l'oreiller
mon éveil est un cauchemar permanent
je me souvient
chaque parcelle de toi...
Un brouillard épais
emplis de ta fumé de clope
de l'air qui ne circule plus
de toi si loin...
là bas...

Je me souviens :
De toi, de ton odeur,
De la sensation de ta bouche contre la mienne,
De ta main.
Je me souviens :
Du vide laissé derrière toi,
De la texture rugueuse de la couverture défraichie,
De moi me réveillant seule.
Chaque matin,
Chaque soir,
enfermée dans un mirage sans fin,
je me languis,
De toi.
De toi si loin ...
là bas ...

(on peu prendre plus de distance aussi par rapport au précédent, l'écho peu être déformer et lointain... sur sens ou sur son !)

Je poursuit en échos du précédent !





Seule dans les murs peupler
de mites et de souvenir
qui s'éfrite
j'ai vécus, survécus
je pense
seule dans la folie
et le danger
j'ai était seule maitre à bord
de mon vaisseau fantôme tanguant
personne dans les déferlante
personne n'est venus me secourir
personne.

Je me sens sombrer
Peu à peu
Dans un abime sans fin.
Mon gouvernail s'est noyé
Et ma voile envolée.
Ne me reste plus qu'un mat.
Echec et mat !
Le roi se meurt
La reine tangue
Le valet de pique s'est enfui
Derrière un coeur brisé
Je m'essouflle
Je me saoule
Je sombre
Seule
Emportée par les vagues
Amères et véhémentes.
Je me noie